Auteur
Mike Crump


 Type de document
Intervention à la journée d'études de Poldoc, le 17 mai 2001


 Date
2001

 

 

La désélection, quels critères?
La réflexion de la British Library

Mike Crump
Directeur du développement des collections et des services aux lecteurs
British Library

Conférence prononcée lors de la journée d'études de Poldoc, 
le 17 mai 2001, à la BM de Lyon

Chers collègues,

   Je suis très heureux d’assister à ce colloque et de vous parler aujourd’hui.  Je tiens à vous demander, pourtant, d’être conscients du fait que je parle au nom d’une bibliothèque nationale – bibliothèque qui détient, peut-être, des responsabilités bien différentes de celles des bibliothèques universitaires et qui désherbe, sûrement, bien moins de documents et cela selon des critères bien rigoureux. Au Royaume Uni, la question du développement des collections se pose de plus en plus dans le cadre de la co-opération entre bibliothèques. Puisqu’on y perçoit le désherbage et le développement des collections comme les deux volets du même projet, il est inévitable, je pense, qu’on percevra le désherbage dans la perspective de la fourniture de documents à l’échelle nationale et de moins en moins comme une question qu’un bibliothèque pourrait régler dans l’isolement.

 

  La question du désherbage provoque bien de la colère et pourtant, c’est un processus qui continue depuis la fondation du British Museum en 1753 (et donc de sa bibliothèque qui fait partie maintenant de la British Library). En 1767, le Parlement britannique a accordé au Conseil du British Museum le droit de vendre ou d’échanger ses doubles, en 1807  le droit de vendre ou d’échanger les objets sans rapport avec ses collections, et en 1878  le droit de donner ses doubles (à l’exclusion des matériaux appartenant à la bibliothèque du roi George III et des collections Cracherode, Banks et Grenville et des objets et documents offerts au British Museum). En 1890, Richard Garnett, alors Conservateur-en-chef des Livres Imprimés et qui croyait qu’un seul exemplaire de chaque livre édité suffisait aux besoins de la Bibliothèque, a profité de la loi de 1878 pour distribuer les doubles à environ trente-sept bibliothèques. Cette politique, que propulsait les pressions toujours augmentantes sur l’espace disponible au British Museum, s’est maintenue pendant bien des années. En 1900, le Conseil du British Museum a essayé de “transférer à la charge des divers comtés et municipalités de l’Angleterre et de l’Écosse ses tirages de journaux locaux et de province, ainsi que d’autres documents, à l’exception de ceux imprimés avant 1837” et de “détruire tous les matériaux sans valeur, qu’ils soient des doubles ou non, à l’exception de ceux imprimés avant 1660” En cela, le Conseil s’accordait à l’esprit de l’époque. Je peux vous dire que l’Advocates Library d’Édinburgh, ancêtre de la Bibliothèque nationale de l’Écosse, n’a pas profité de ses droits de dépôt légal pour revendiquer les journaux régionaux écossais et, pour cette raison, a légué à la Bibliothèque nationale de l’Écosse une collection quelque peu appauvriedans ce domaine (ce qui est d’autant plus vrai par rapport à la Newspaper Library de la British Library). Quant au British Museum, c’est la pression sur l’espace disponible qui a provoqué, une fois encore, un règlement de la “question” des journaux. A cause de la loi sur le British Museum, pourtant, il fallait à ce règlement et à ce désir de se débarrasser des journaux un projet de loi:, qui était présenté au Parlement britannique en 1900. En même temps, pourtant, une campagne réussit à s'opposer à ce projet de loi . Donc, le British Museum a acheté un terrain à Hendon (mieux connu sous le nom de Colindale) dans la banlieue nord de Londres, destiné à servir aux besoins d’entreposage à distance. C’est là, en 1905, que le British Museum a fait construire un magasin pour les journaux et y a fait transférer ses collections de journaux britanniques de province. Il n’a fallu qu’un peu moins de vingt ans pour remplir tout l’espace disponible dans ce magasin. Alors, et suite aux recommandations d’une Commission royale sur les musées et galeries nationaux, on a fait construire sur ce même terrain un nouveau magasin ainsi qu’une salle de lecture qui sont entrés en service en 1932.

   C’est la loi de 1972 qui, ayant créé la British Library, en définit le statut actuellement en vigueur. Le mandat formulé dans la loi de 1972 sur la British Library décrit les pouvoirs subsidiaires du Conseil de la British Library quant à la déselection. La loi de 1992 sur les musées et les galeries a augmenté ces pouvoirs. Les droits que détiendra le Conseil comprendront le droit d’acquérir ou d’aliéner quelque bien que ce soit, que cela serve ou non aux buts de ses collections, sous réserve des sous-paragraphes suivants :

  Le droit du Conseil d’aliéner un objet lui transféré grace à la section 3 (1) (a) de cette loi (c’est-à-dire concernant les documents provenant du British Museum lors de la création de la British Library) ne saurait être invoqué que sous les conditions suivantes :
  -  C’est le double d’un autre objet qui se trouve dans les collections appartenant au Conseil qu’il soit transféré ou non sous les conditions indiquées)
  -  Il paraït au Conseil ne pas avoir été imprimé avant 1850 et qu’il appartient au Conseil une copie photographiée, ou fabriquée par un processus analogue, de l’objet en question, ou
  -  C’est l’avis du Conseil que l’objet est sans rapport avec ses collections et qu’il peut donc l’aliéner sans nuire aux intérêts de ceux ou celles qui étudient ces collections.; ou
  -  L’aliénation constitue un exercice du pouvoir que confère la section 6 de la loi de 1992 sur les musées et les galeries (c’est-à-dire transférer un objet, par le biais de la vente, le don ou l’échange, aux autres collections précisées par cette loi).

     Mais en général, c’est en privilégiant une politique plus rigoureuse en matière d’acquisitions que la British Library a cherché à empêcher le désherbage. Suite à la décision gouvernementale de réduire la taille du nouveau bâtiment qu’on avait projeté pour St Pancras, la British Library a répondu en se chargeant de réviser sa politique en matière d’acquisitions et de rétention (RARP). Le comité de révision, sous la présidence de Brian Enright – bibliothécaire de l’université de Newcastle, a rédigé son rapport qu’on a publié sous le title de Sélectionner pour survivre (en anglais: Selection for survival) en 1989, qu’on a largement diffusé et qui a beaucoup attiré l’attention des médias. Ce rapport comprend seize recommandations concernant les critères utiles pour préciser les documents à sélectionner et le traitement de ces mêmes documents. Les différentes catégories de documents vont des publications gouvernementales jusqu’aux bibles et aux livres de prières, en passant par les livres d’enfants anonymes . Il vaut la peine de réfléchir un peu au titre de ce rapport puisqu’il souligne les choix très difficiles à faire lorsqu’il s’agit d'espaces de rangement limités. Eu égard aux attributions du comité de révision, j'attire votre attention sur le fait que les recommandations visent plus une politique plus rigoureuse en matière d’acquisitions qu’une politique en matière de désherbage.

 

De toute évidence le désherbage se situe dans le contexte de notre politique d’acquisition. Notre volonté de remplir notre mission de conservation du patrimoine documentaire national nous a amené à proposer au gouvernement d’élargir la législation sur le dépôt légal. Toutefois, cet élargissement  entraînera peut-être des aménagements aux modalités de gestion du dépôt légal des imprimés.  Nous estimons qu’il est préférable de poser des critères d’acceptation afin d’éviter d’avoir à procéder ultérieurement à un désherbage coûteux en frais de personnels affectés à cette tâche et, potentiellement, en publicité négative dans la presse. Une des attaques récentes dont nous avons fait l’objet dans la presse portait justement sur des opérations de désherbage pratiquées dans le cadre de Selection for survival (Sélectionner pour survivre). Des voix se sont élevées pour exprimer leur émoi par rapport à notre désherbage de 70 000 à 80 000  publications officielles d’Amérique du Nord. Ce problème trouve son origine dans une gestion mal maîtrisée des accords d’échange de publications officielles. La mesure de désherbage concernait en fait des documents qui n’auraient  pas dû entrer à la British Library. Une meilleure gestion des échanges nous aurait permis d’éviter et les frais liés au désherbage et la publicité négative qui en a résulté. Ceci ne revient pas à dire que la British Library ne pratique pas la déselection.

     La lettre d’invitation à présenter une communication lors de cette journée d’étude fait état de de la publicité négative concernant le désherbage dont la British Library a fait l’objet l’automne dernier. Je profite donc de l’occasion pour rétablir la réalité des faits. Je présenterai ensuite notre politique en la matière et la manière dont nous envisageons son évolution. L’année dernière la presse s’est faite l’écho de deux opérations de désherbage en fait bien distinctes. La première portait sur le désherbage de journaux, notamment nord-américains. Cependant, c’est la seconde concernant le désherbage de monographies et, en particulier, d’un ouvrage entré au titre du dépôt légal qui, sous bien des rapports, nous a fait le plus de tort. Je vous précise tout d’abord que nous ne pratiquons pas - et n’envisageons pas de pratiquer - le désherbage de documents entrés au titre du dépôt légal. Ceci est bien évidemment fondamental pour toute bibliothèque bénéficiant du dépôt légal.

   Nous avons donc été attaqués pour nous être “débarrassés “ d’un ouvrage reçu au titre du dépôt légal. La personne qui avait prévenu le journaliste et qui était ainsi à l’origine de cette attaque dans la presse a ensuite reconnu s’être trompé: en réalité l’ouvrage en question provenait des collections de la British Library of Political and Economic Science, la bibliothèque de la London School of Economics (Université de Londres) et nullement de la British Library.  Cette personne s’est ensuite excusée du bout des lèvres et nous avons cherché à faire jouer notre droit de réponse dans la presse, mais sans succès, la presse se désintéressant de la vérité. Si morale de l’histoire il y a, elle concerne le catalogage et non le désherbage. En effet si nous n’avons pas été en mesure d’exhiber  immédiatement l’ouvrage en question pour montrer qu’il était bien en notre possession, c’est qu’il était victime d’un retard de catalogage.

  Dans mon pays, comme vous le savez sans doute, six bibliothèques sont habilitées à recevoir le dépôt légal. Ce sont la British Library, les bibliothèques nationales d’Ecosse et du Pays de Galles, les bibliothèques universitaires d’Oxford et Cambridge et, héritage de l’histoire, la bibliothèque du Trinity College de Dublin. La British Library vise à une collecte exhaustive de toute la production éditoriale nationale, tandis que les cinq autres bibliothèques pratiquent une sélection. En outre depuis sa création en 1973 la British Library est responsable de la bibliographie nationale et donc de l’annonce des documents entrés au titre du dépôt légal. En dépit des proclamations répétées de la mort du livre qu’entraînerait l’ère informatique, la production éditoriale n’a cessé de croître. Certaines années ont bien été marquées par un plafonnement pour repartir ensuite à la hausse. Entre 1998/99 et 1999/2000 cette croissance a été de l’ordre de + 13%.

   En réponse à cette inflation éditoriale les bibliothèques habilitées à recevoir le dépôt légal ont développé le catalogage partagé des documents entrés au titre du dépôt légal et entendent bien poursuivre dans cette voie. J’y reviendrai ultérieurement. Actuellement le dépôt légal ne n’applique qu’aux documents imprimés et non aux CD-ROM et aux publications en ligne. Notre ministère de tutelle, le Department for Culture, Media and Sport (= Ministère de la culture), est favorable à l’extension du dépôt légal aux documents électroniques et s’était attelé à la rédaction d’un projet de loi. Malheureusement le projet de loi n’a pu trouver place dans un programme législatif très chargé et nous devons à présent attendre les résultats des élections de juin. Dans l’intervalle nous avons mis en place depuis le premier janvier 2000 un système de dépôt volontaire de publications électroniques sur support. Grâce au dépôt volontaire X publications ont été déposées en 2000 et Y fin [month?] 2001. C’est peu, mais mieux que rien. En outre ceci nous permet de développer notre savoir-faire en matière de gestion des documents électroniques.

L’environnement en ligne représente un formidable défi qui nous conduira peut-être à apporter des aménagements à notre gestion de la production imprimée. Réfléchissons-y un instant. Le principe du dépôt légal repose sur la collecte exhaustive et la transmission à la postérité du patrimoine documentaire national. Toutefois, en mettant de côté la difficulté que constitue dans un environnement en ligne la formulation de critères  pour identifier un document  national, nous sommes conscients de la quasi- impossibilité d’assurer une collecte exhaustive des ressources internet. Pour la première fois nous serons obligés de sélectionner. Cependant le principe d’exhaustivité présente l’avantage de ne pas entraîner de coûts en personnels affectés à la sélection. Bien entendu les coût annexes peuvent être élevés, mais se justifient par la mission patrimoniale d’une bibliothèque nationale. La capture et la récupération  suppose donc des frais liés à leur sélection. D’autre part, et ceci est fondamental, nous allons pour la première fois, pratiquer une collecte sélective et non plus exhaustive. Nous estimons qu’il s’agit là d’une évolution si fondamentale, avec des conséquences à long terme pour le paysage intellectuel, que nous allons lancer un appel à contributions sur le plan national à la fin du mois.

   La question de l’édition électronique modifie, je crois, la position actuelle de l’édition papier. Supports papier et électroniques ne sont plus indépendants, pour nous, comme bibliothèque nationale. Le Gouvernement a indiqué que la législation touchant le dépôt légal de l’édition electronique ne sera pas acceptée sans un examen détaillé du système actuel. Du point de vue de l’éditeur il est question des six exemplaires qu’il faut déposer. Du point du vue des bibliothèques, il s’agit d’améliorer l’efficacité totale des finances des bibliothèques. Suite aux budgets décroissants, les bibliothèques ont de plus en plus besoin de collaborer. Comme j’ai déja remarqué, les bibliothèques bénéficiant du dépôt légal ont collaboré depuis plusieures années pour cataloguer les documents reçus au titre de dépôt légal. Nous avons collaboré aussi dans la production des microfilms. Cette collaboration, dans le monde anglophone, est illustré par des modèles pour les contrats de micrographie commerciales, et des registres des négatifs originaux. EROMM, maintenu à l’Université de Göttingen, avec des contributions provenant des bibliothèques partout en Europe, est un bon example de la coopération internationale. Le principe fondamental est qu’on n’a pas besoin de filmer, pour raison de conservation, un texte plus d’une fois. Si nous sommes au fait sur ce qu’on a filmé ailleurs, nous pouvons concentrer nos ressources réduits pour filmer les textes qui ne figurent pas encore au registre.

   En plus, le Gouvernement, suivant sa politique de libre accès aux collections culturelles pour le grand public, et l’encouragement de l’usage des ordinateurs, a reconnu ce que peuvent apporter les bibliothèques à ce programme. Le Gouvernement contribue des billions de francs aux projets pour les réseaux et pour la numérisation, mais propose aux bibliothèques une perspective unifiée et centralisée, qui voit plus clairement la totalité que les parties constituantes. Avec cette perspective unifiée, et face aux demandes pour des nouveaux bâtiments universitaires, nous devons examiner la nécessité de retenir, à perpetuité, plus d’un exemplaire de chaque texte. Maintenant que nous avons tous des catalogues informatisés, et que nous pouvons, nous et nos lecteurs, interroger les catalogues d’autres établissements, nous ne pouvons plus accepter la collecte de multiples exemplaires à l’échelle nationale que seule la coutume irréfléchie justifie. Nous devons conserver, peut-être, des exemplaires multiples des textes de base, qui sont utilisés fréquemment, mais il n’est pas évident pourquoi nous devrions garder des exemplaires multiples de toute l’édition imprimée. Chez nous, les bibliothécaires doivent considérer maintenant la question du stockage à long terme. La plupart des bibliothèques universitaires retiennent tous les numéros des périodiques scientifiques, Beaucoup d’entre eux souscrivent maintenant à JSTOR pour obtenir tous les numéros en forme électronique, mais très peu d’entre eux ont retiré des rayons des exemplaires-papier pour faire des économies de stockage, et donc d’argent, économies qui pouvaient payer les souscriptions.

   La possibilité existe de faire le même progrès dans le champs de déselection. Avec l’amélioration des moyens de communication, et la disponibilité des catalogues en ligne, il serait possible, je crois, de mieux coordonner la déselection. Nous sommes encouragés par l’example qui existe déjà à la British Library, au moins à l’état embryonnaire, d’un système pour la déselection co-operative. Il s’appelle Booknet (qui sera bientôt relancé sur le Web, et renommé BookTrove – http://www.bl.uk/services/booknet/ ). Booknet est un service fourni par la British Library comme service offerts aux les bibliothèques publiques. On peut voir ce service comme un outil permettant une désélection responsable. Le système Booknet permet à la fois la réception des ouvrages déselectionnés par les autres bibliothèques ainsi qu’une interrogation des catalogues de la British Library pour voir si celle-ci possède déjà le livre en question. Si non, nous l’ajoutons à nos collections. Si oui, on le place sur un liste qui est circulé, pour que d’autres bibliothèques aient la possibilité de l’acheter à valeur nominale, pour couvrir nos frais. A l’avenir, la liste sera disponible sur le web, pour éviter les frais d’imprimerie et de distribution. Elle sera disponible, ainsi, à un nombre plus important d’organisations et d’individus qui puissent profiter de ce service.

Au fur et à mesure qu nous co-opérons dans le domaine du développement des collections, l’obligation s’impose d’étendre les accords pour permettre l’accès, la préservation, et, à la fin, le stockage à long terme. Si une université, par exemple, devient le centre national spécialisé pour un sujet, elle acquiert pat là même, un rôle national. Mais comme centre national de recherche, il me semble que le caractère de la collection qu’elle gère doit changer par définition. Ce sont là des questions difficiles, qui touchent l’autonomie des universités et qui ont besoin des négotiations prolongées. Cependant, nous venons de créer une organisation pour discuter et résoudre ces problèmes. Les trois bibliothèques nationales, en partenariat avec le Higher Education Funding council, (Conseil de Subvention pour les Etudes supérieures) ont constitué un conseil consultatif de stratégie pour les bibliothèques de recherche. Pour la première fois, nous aurons une organisation qui non seulement aura une perspective totale quant à la founiture des services des bibliothèques de recherche, mais aussi une organisation qui aura à sa disposition des pouvoirs de contrôle financier, pour “encourager” les bibliothèques à coopérer avec sa stratégie. Je crois que cette stratégie changera la perspective sur la déselection. Il sera possible que, de plus en plus, les bibliothèques ne prendront pas ces décisions dans l’isolement, mais chercheront une intégration dans la stratégie nationale.

 

   Nous sommes arrivés, donc, à un carrefour pour la stratégie de déselection. Nous continuons à présent la politique que j’ai exposée au commencement de cette intervention, mais nous prévoyons que cette politique sera bientôt modifiée pour s’intégrer au moins une perspective nationale. Et, qui sait? comme nous avons déjà une perspective européenne au sujet de le programme de micrographie, nous aurons peut-être une vision européenne de déselection.

 

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  28/06/2001