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La conservation partagée Claudine
Lieber Conférence prononcée le 17 mai 2001, lors de la journée d'études organisée par le groupe Poldoc à la BM de Lyon.
La conservation partagée est un thème courant de la littérature bibliothéconomique, cest un classique des journées détude. Je dois dire que ce sujet me semble participer à la fois de la tarte à la crème et du poil à gratter. Les bibliothécaires en approuvent le principe, tous sont daccord pour dire combien la conservation partagée est lidéal à atteindre : on en parle beaucoup, on en fait très peu. Cest aussi pourquoi le sujet nous démange. Il nous renvoie en effet à nos propres insuffisances, en matière dinventaire et de catalogage des fonds (savons-nous ce que nous possédons ?), de politique documentaire, douverture et de coopération...
1. Les objectifs -
sur le plan pratique La conservation partagée permet
déliminer sans état dâme, en toute sécurité et sérénité,
en sachant que le document dont on se sépare ou son double est conservé
et accessible dans un environnement immédiat, ou presque immédiat. Par
là même, on gère mieux les espaces dont on dispose. La réorientation
de lusager, qui a une sorte de génie pour venir réclamer le
document éliminé la veille par la bibliothèque, se fait aisément. Au
total, on aboutit à une meilleure gestion des collections, une utilisation rationnelle des
locaux, à de meilleurs services au public -
sur le plan éthique
Sassocier pour conserver, cest conserver mieux et davantage,
cest aussi contribuer à létendue de la couverture documentaire.
Nous avons un devoir de mémoire vis-à-vis des générations futures,
en particulier pour le patrimoine en train de se faire. Lextension de
la notion de patrimoine au «patrimoine en cours de constitution »
est récente. Si les collections du
19ème, de la première moitié du 20ème
font lobjet dun début de réflexion, les publications jusquaux
années 80 restent actuellement très menacées par des destructions
massives et concomitantes. Les historiens (et les autorités de tutelle)
sont dailleurs là pour nous culpabiliser, sans doute à outrance. Roger
Chartier sest inquiété du risque énorme que présente le tri des
documents, et dénonce le privilège, selon lui extravagant, que détiennent
de fait les bibliothécaires, responsables dune telle sélection. - sur le plan des missions de diffusion On
norganise pas la conservation pour elle-même. Or on ne peut pas dire
que les missions de diffusion sont correctement remplies en lecture
publique : dans la mesure où on ne sait pas qui a quoi dans les
bibliothèques publiques, on ne peut que travailler sur la base du
« vraisemblable » (un document concernant un auteur
bordelais a des chances de se trouver en Aquitaine). Derrière tout cela
se profile linquiétante question du Prêt inter-bibliothèques, dont
nous savons combien il est faible et inorganisé (faible parce
quinorganisé) côté lecture publique Bien des établissements, même relativement importants, considèrent que leurs missions concernent surtout la communication et quils nont pas à soccuper de conservation : dautres sont faits pour cela, avec plus de moyens, plus de personnel, plus de locaux, la BNF apparaissant à chacun comme le recours universel (et commode). Il me semble quil y a une certaine légèreté à balayer ainsi devant sa porte, en renvoyant la charge plus loin, sans avoir vérifié quelle est bien assumée quelque part. On pourra de moins en moins se limiter à un simple service de proximité immédiate, comme on ne pourra pas non plus cantonner une collection aux documents de première actualité ou de première nécessité. La BNF a
mis fin à lactivité du Centre national de prêt, et nassurera la
fourniture de document quen dernier recours, laissant le soin aux
bibliothèques de mettre sur pied un service de premier recours. Le
service que nous rendons à nos usagers risque donc de devenir un
service largement incomplet si nous ne veillons pas à une correcte
redistribution des rôles. Conservation et diffusion sont
indissociablement liées. En partageant la conservation, on démultiplie les collections accessibles, et on respecte la déontologie. Suivre les objectifs que je viens dénoncer supposerait une définition claire des missions de chacun et la mise en place dune carte documentaire convenable. Or, contrairement à ce quon aurait pu penser dans un pays centralisé comme la France, la politique documentaire (dont la conservation) na pas été organisée suivant un ordre napoléonien : on aurait pu rêver dun dispositif pyramidal avec au sommet la BNF comme bras armé et grande ordonnatrice. Ce nest pas le cas. La réalité de la conservation partagée, qui est largement aussi celle de la coopération, fait penser à une esquisse, une sorte de brouillon, un paysage où lon rencontre de temps à autres des fondations, des débuts de construction et darchitecture, quelques piliers souvent enchevêtrés, du matériel en vrac, mais aussi beaucoup de trous et de bosses. Ce nest en rien un jardin à la française. Je vais essayer déjà de clarifier les principaux cadres daction dans lesquels sinscrivent les expériences de conservation partagée, ce qui me permettra de parler ensuite des structures de coopération.
2.
Les cadres daction Les cadres
les plus couramment utilisés sont à la fois géographiques et
administratifs. Ville, département, région ou encore le campus
renferment ainsi de multiples coopérations. Le cadre municipal regroupe
les établissements culturels ou déducation de la commune :
bibliothèques, musée, école dart, divers centres de documentation ;
le réseau des bibliothèques de quartier et de la centrale est aussi un
regroupement avec une cohérence fonctionnelle et administrative, qui
sétendra sans doute bientôt à lintercommunalité.
Tous ces
ensembles fournissent peu de conservation formalisée. On fonctionne sur
le mode du pratico-pratique, on y trouve plutôt ce que jappellerai
des coopérations de bonne volonté. Avant de détruire des collections, on cherche à
donner ce qui peut intéresser les voisins, par exemple les disques noirs aux conservatoires. On constitue une réserve
centrale en conservant un exemplaire des romans achetés dans le réseau,
ou une mémoire fragmentaire de livres de jeunesse. On sarrange entre
BM et BU. Il ny a pas de convention, et pas de politique affichée.
Cest purement une attitude de bonne ménagère , on
ne peut pas considérer quil sagit vraiment de conservation partagée.
Dans le meilleur des cas, un catalogue collectif informatisé permet de
réorienter les demandes postérieures. Dans le
cadre local figure aussi le
campus. A lintérieur de ce cadre géographique et administratif,
les bibliothèques des diverses composantes conservent des collections,
malheureusement plus ou moins bien inventoriées et signalées. Il entre
dans les missions des Services communs de la documentation dorganiser
la conservation partagée. Je ne mattarderai pas sur les difficultés
de lexercice. La conservation partagée se traduit dans le meilleur
des cas par lintégration de bibliothèques de composantes, qui ouvre
alors la voie à une rationalisation de la politique documentaire. Mais
on pourrait imaginer davantage de cohérence, avec en perspective des économies
déchelle, pour aboutir à un vrai plan de développement des
collections à léchelle du campus, si tous les interlocuteurs étaient
raisonnables Le cadre départemental est utilisé pour des conservations partagées
de périodiques, ou pour des coopérations documentaires partagées
entre bibliothèques dun même réseau, par exemple dans les BDP. Des opérations de sauvegarde du patrimoine (recensement des
fonds anciens, élaboration de catalogues) ont eu lieu (médiathèque de
la Loire) ou sont en projet (Champagne Ardenne, les BDP devant
accueillir sur leur serveur les fonds spécialisés ou anciens des
petites bibliothèques de leur réseau) dans le cadre départemental. Un
financement des Conseils généraux, souvent friands dune politique
patrimoniale, peut éventuellement être obtenu. Le cadre régional est celui où lon trouve les réalisations les
plus appropriées en terme de conservation partagée. Cest aussi - et
il ne sagit pas de hasard - le terrain des agences de coopération et
CRL, des BMVR et le territoire daction des DRAC. Cest le cadre le
plus riche, surtout si la région nest pas trop étendue, donc si les
collections, en général dispersées entre un certain nombre détablissements,
ne sont pas trop distantes, il permet une logistique efficace.
Qui dit coopération dit en effet rencontres, discussions. Ce cadre
permet aussi la participation détablissements sous diverses tutelles
administratives, par exemple les bibliothèques territoriales et les
bibliothèques universitaires. Par ailleurs, on peut toujours espérer
un financement régional (au moins de la DRAC). Dans le cadre national, on trouve les grandes institutions qui jouent un rôle
de conservation partagée, la BNF et ses pôles associés, les BMVR car
il sagit dun programme du Ministère de la Culture. On peut aussi
citer le cas des 21 CADIST mis en place par la SBDB. On noubliera pas
la série dinstruments denvergure nationale, comme les catalogues. Dans ces cadres qui au premier abord paraissent clairs, de quels matériaux dispose-t-on ? Les structures Les douze BMVR dont le programme monte en puissance ont un volet de coopération obligatoire dans leur programme. Les BMVR doivent en principe pouvoir offrir du stockage, des compétences, des forces de travail, des collections. Mais dune part elles sont très inégalement réparties sur le territoire (12 dans 8 régions), les BMVR « assimilées » (celles qui ont été construites avant le programme) ne veulent pas forcément jouer un rôle de coopération. Les BMVR au sens strict du terme non plus dailleurs : beaucoup font de la coopération régionale en pointillés. Peu, mis à part en Champagne Ardenne, en font un cheval de bataille, peu laffichent comme un objectif. Les 21 CADIST, quon retrouve parfois au sein des pôles associés à la BNF, peuvent virtuellement recevoir, dans leurs spécialités, les publications dont les bibliothèques envisagent lélimination. Là non plus, le dispositif nest pas exhaustif, puisque lensemble des champs de la connaissance est loin dêtre couvert. Voyons maintenant de quoi peut se saisir la conservation répartie pour sétayer et fonctionner : elle demande du temps, des heures de travail, et nécessite en particulier deux outils : des locaux et des catalogues collectifs à jour, de préférence informatisés. Or de quoi dispose-t-on ? Que proposent les catalogues ? Bien entendu, la généralisation des catalogues de bibliothèques sur internet facilitera de plus en plus la localisation des documents. La conservation partagée bien structurée suppose, elle, un catalogue collectif que détient lensemble des partenaires. Il en existe de toutes sortes, de la simple liste sur papier du style qui a quoi au catalogue informatisé disponible sur internet en passant par le cédérom. Je mintéresserai plus particulièrement à deux dentre eux, parce que ce sont des catalogues informatisés nationaux, et donc susceptibles dêtre utilisés par tous les établissements. Il sagit du CCNPS et du CCfr, tous deux sur internet. Il contient un autre élément, intéressant pour le sujet que nous traitons et passé assez inaperçu : le RNBCD, qui se veut une cartographie des ressources documentaires françaises. Les notices quil contient donnent des informations pratiques (coordonnées ) mais aussi scientifiques, dont une description du ou des fonds conservés. Il comprend actuellement 3935 notices de bibliothèques, la plupart générées à partir dinformations dantiques répertoires conservés à lABES ou à la DLL. Seulement 850 notices décrivant les fonds figurent dans ce répertoire (chiffres 2001) : la collaboration des bibliothèques nest malheureusement pas facile à obtenir. Linterrogation, qui permet grâce à un lien hypertexte, de se retrouver directement sur le catalogue de la bibliothèque, (si celui-ci est informatisé et disponible sur internet est encore, dans les circonstances actuelles), souvent décevante. Car une carte qui comporte des imprécisions ou des erreurs égare qui la consulte. Tout catalogue se doit, pour être vraiment efficace, dêtre complet, très rapidement et soigneusement mis à jour. Si ce nest pas le cas, on va à lencontre du but recherché. Reprenons les deux instruments que je viens de citer. Si vos états de collection sont incomplets, pas à jour, ou pas même entrés sur le CCN, vous nuisez gravement à la crédibilité et à lefficacité de ce catalogue. De même, le RNBCD sera ce que les bibliothécaires en feront. Les bibliothèques peuvent aisément mettre à jour leurs notices mais le savent-elles ou le veulent-elles ? Plus les notices des fonds sont nombreuses, fines et de qualité, meilleure sera la carte documentaire, plus efficaces seront les réponses. Cest aux établissements quil appartient de nourrir le RNBCD. Ce répertoire paraît fondamental à la fois pour répartir la conservation et favoriser la diffusion, puisquil a lambition de dessiner une cartographie des fonds. Toutes ces structures de coopération, ces instruments que je vous ai décrits, avec les lacunes que je ne vous ai pas cachées, sont à même de fournir de la matière pour qui veut bien se mettre en route : les réalisations dont je vais maintenant vous parler les utilisent en tout ou partie. Je ne vous étonnerai pas en affirmant que lorsquon fait linventaire précis des opérations exemplaires et suivies, la quête est maigre.
4. Etat des
lieux : les réalisations
La conservation partagée, formalisée sur une certaine échelle, ne concerne guère actuellement que deux domaines : les fonds locaux et les périodiques. Elle est balbutiante pour le reste des monographies et les autres types de documents, en particulier les disques. Il existe un frémissement dans le secteur jeunesse, qui tente de mettre en place un début de conservation partagée des ouvrages et des périodiques. Enfin, on citera LE silo, lunique silo français de conservation partagée, le CTLes, dobédience universitaire. La conservation partagée de périodiques répartit la responsabilité de la conservation des titres entre les bibliothèques. Chacune sengage à ne jamais éliminer de collections sans les proposer en complément à la bibliothèque chargée de la conservation du périodique. Neuf plans fonctionnent actuellement avec une assise régionale[1] (sur 22 régions métropolitaines). Deux dentre eux sont faibles. On remarquera donc quune minorité de régions en sont donc dotées. Plus rarement, plusieurs bibliothèques sentendent entre elles, comme Montélimar, Romans et Valence, ou des villes de Lorraine.
Ils sont souvent précédés ou accompagnés par une campagne de
microfilmage de la presse ancienne locale, mais, curieusement, ny
renvoient pas forcément. Ils sarticulent naturellement avec le CCNPS
avec localisation des collections dans ce catalogue. Certains plans
(Aquitaine, Poitou-Charentes) sont répertoriées comme entités dans le
CCN et disposent dun sigle. Nombre de
titres Fonctionnement et organisation [2]
Leur déroulement seffectue généralement par phases ou par étapes,
et se développe sur deux plans : élargissement
des titres et augmentation du nombre de partenaires.
On défriche le champ en partant des besoins quotidiens des bibliothécaires,
taraudés par le manque de place. Lexemple le plus clair est celui
dAbidoc (Bourgogne), qui a mené le développement du plan en 6
phases (en commençant par quotidiens et mensuels généraux et
commence maintenant la conservation des périodiques morts). On va du
plus général et des revues grand public vers le plus spécialisé, ce
qui suppose pour réussir la participation des BU. De 1300 titres (Champagne-Ardenne) ou 825 titres (Bourgogne) à une centaine (Aquitaine, Bretagne 150
titres), voire moins pour les plans en redémarrage (Nord / Pas de
Calais). Il me paraîtrait intéressant de comparer le nombre de titres
concernés à celui des titres répertoriés par le Catalogue collectif
national comme effectivement reçus dans la région. LAquitaine pense
que le plan nen comporte guère plus de 10% , la Bourgogne
avance le chiffre dun peu moins de 40 %. On consolide chaque phase
avant dentamer la suivante.
Ils regroupent des bibliothèques municipales, des BDP et sections des
bibliothèques universitaires, et sont généralement coordonnés et
pris en charge par une agence de coopération dans le cadre régional.
Si la participation des BU est effective et éminemment souhaitable,
elle est plus (Aquitaine, Bretagne) ou moins (Languedoc) forte, les
plans ayant au départ une origine lecture publique qui les marque
parfois fortement. Ils comprennent entre 15 participants (Nord / Pas de
Calais) et 80 (Centre), la moyenne se stabilisant autour de 25 à 30, ce
qui paraît peu au regard des établissements existant dans une région.
Ne participent en effet, parmi les bibliothèques publiques, que les
bibliothèques ayant des moyens suffisants pour avoir une collection de
périodiques.
Les plans font partie des opérations de coopération très ouvertes (ce
qui est à marquer dune pierre blanche), où se nouent aisément des
coopérations entre établissements de statuts et d'importance différents.
Certains comprennent les titres jeunesse, dautres sont passés déjà à la conservation des périodiques morts. Les plans les plus aboutis sont entrés dans une phase de vraie réflexion sur une politique documentaire régionale et envisagent lachat de compléments de collections. Juridiquement, la forme la plus facile est celle, moins contraignante, de léchange, avec la signature éventuelle de conventions.
Les agences sont unanimes : cest beaucoup de travail, à la fois
pour les coordinateurs et pour les bibliothèques (état de
collections). Mais la satisfaction des utilisateurs est évidente :
les réunions pour le plan, en général annuelles, sont très suivies,
notamment par les petits établissements. Les
fonds jeunesse. Autres. Conscientes de la fragilisation des fonds jeunesse, (documents sur-utilisés, édition à durée de vie limité, très vite indisponible, qui acquiert rapidement une valeur vénale élevée) un certain nombre de bibliothèques font de la conservation, en ordre dispersé et sans répartition de responsabilité. Des noyaux de conservation existent cependant (réseaux Heure Joyeuse, JPL, Centres de ressources Jeunesse, qui sont tous de structure et de constitutions diverses, fonds des bibliothèques), qui se sont donnés pour mission de garder une mémoire de lédition de Jeunesse, et accueillent des fonds éliminés de sections enfantines. Il ny a pas de plan densemble, ni de véritable tête de réseau, ni de base informatisée. Trois réunions nationales ont eu lieu, dont lune à la BNF, dautres dans des régions (PACA). Pour le moment , on nest pas au stade de lopérationnel, mis à part les fonds plus ou moins structurés déjà cités. Un projet denquête sur les fonds est à létude, dont les résultats pourraient être communiqués au RNBCD. Le
CTLes Le CTLes est situé à 30 kms de Paris (6900 m2), opérationnel depuis 1996. La capacité de stockage est de 78 km de rayonnages, soit 2 725 000 volumes, la prévision de 3,2 millions. Ce lieu extérieur de stockage (On a vu jusquà présent des exemples de partages intellectuels de la conservation des collections, chacun conservant chez soi les collections dont il est responsable, et y accueillant les collections des autres suivant un plan établi) malheureusement la seule réalisation française, alors que la technique est couramment utilisée ailleurs, chez nos voisins, outre-atlantique, et en Europe du Nord avec des configurations diverses : bibliothèques universitaires et bibliothèques publiques partageant un dépôt dans une région donnée, bibliothèques publiques à léchelle dun pays (Danish repository for public libraries). En fait, le CTLes a vu le jour sous lempire de la nécessité, à la suite du dernier hoquet des bibliothèques de la région parisienne, qui périssaient détouffement sous le poids de leur documentation. Même sil il nest pas vraiment le fruit dune politique documentaire réfléchie à lavance, il fonctionne à la plus grande satisfaction des utilisateurs.
Conclusion
Demain, la conservation partagée sera-t-elle en grande partie sur des
silos électroniques ? Comment résoudre la question de la péremption
rapide des supports, qui oblige à une recopie régulière des
contenus ? Qui se chargera de la conservation des sites web ? Qui
prendra en charge la conservation et la fourniture du rétrospectif ? Certaines bibliothèques pour le compte dun consortium,
par exemple les Cadist ? Le secteur commercial, les éditeurs, qui
risquent dutiliser des critères purement commerciaux, et de pilonner
électroniquement des
revues non consultées? Sil est dangereux de faire des prévisions, même
à court terme, on peut penser que les collections prendront sans doute
moins de place physique dans nos établissements, mais que le coût de
la conservation nen sera pas diminué. [1]
Aquitaine Bretagne Bourgogne Centre Champagne Franche-Comté
Languedoc Nord-PC Poitou-Charentes. [2]
Chiffres septembre 2000.
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28 06 2001 |